Vos portefeuilles en bref
Corebridge Financial inc. (CRBG), acteur majeur des solutions de retraite et des produits d’assurance, continue d’impressionner les investisseurs par ses solides performances financières et sa gestion proactive du capital. Issu de la scission d’AIG en 2022, Corebridge s’est établi comme une entité indépendante et compétitive, offrant des perspectives intéressantes dans un environnement de taux d’intérêt élevé.
Faits marquants en 2024 :
• Résultats financiers du troisième trimestre :
Corebridge a généré un bénéfice d’exploitation après impôts de 810 millions de dollars, soit 1,38 $ par action, en hausse de 32 % par rapport à l’année précédente, surpassant les attentes de 0,22 $. Les revenus de primes et dépôts ont augmenté à 9,6 milliards de dollars, soutenus par une forte demande pour les produits d’annuités fixes et indexées. Les revenus ajustés ont augmenté de 11,1 % en glissement annuel pour atteindre 4,5 milliards de dollars, bien que légèrement inférieurs aux attentes du marché.
• Croissance des segments clés :
o Les ventes d’annuités fixes ont doublé pour atteindre 2,8 milliards de dollars.
o Les actifs sous gestion (AUM) ont augmenté de 17 % à 163 milliards de dollars.
o Les revenus de frais dans le segment retraite individuelle ont progressé de 11 %, atteignant 321 millions de dollars.
o Les primes et dépôts en assurance vie ont diminué de 21,1 % à 856 millions de dollars, mais le revenu ajusté avant impôt a progressé de 15 % pour atteindre 156 millions de dollars, soutenu par une mortalité favorable.
Pourquoi est-ce une action à surveiller :
Corebridge Financial affiche une gestion exemplaire de son portefeuille d’investissement, avec 97 % de ses actifs en obligations à revenu fixe. L’exposition limitée à des actifs plus risqués, combinée à une solide feuille de route en matière de rachats d’actions et de versements de dividendes, positionne Corebridge comme un investissement attrayant. L’entreprise a également pivoté vers des produits d’annuités à moindre risque, ce qui devrait réduire la complexité de la couverture et offrir des revenus plus stables.
Par ailleurs, deux tendances stratégiques renforcent son potentiel :
• Population vieillissante : La croissance démographique des individus approchant l’âge de la retraite constitue une opportunité majeure pour Corebridge Financial. En répondant à la demande croissante de produits d’assurance et de planification de retraite, l’entreprise peut élargir sa clientèle et développer des produits adaptés aux besoins évolutifs de ce segment de marché.
• Avancées technologiques : L’adoption de technologies telles que l’intelligence artificielle, l’analyse de données et les plateformes numériques permettent à Corebridge d’améliorer son efficacité opérationnelle et son service client. En tirant parti de ces outils, l’entreprise peut simplifier ses processus, optimiser la prise de décision et offrir des expériences personnalisées, favorisant ainsi la satisfaction et la fidélisation des clients.
Conclusion :
Chez Pratte Gestion de portefeuilles, nous croyons fermement que l’ajout de Corebridge Financial à notre portefeuille a été une décision stratégique judicieuse. Son positionnement robuste dans le secteur des solutions de retraite, sa capacité à générer des retours de capital élevés et sa croissance continue en font un investissement clé.
Corebridge est une action attrayante pour les investisseurs axés sur les dividendes et la croissance. Le titre affiche une hausse de 5,40 % au cours des cinq dernières séances et un impressionnant gain de 49 % depuis le début de l’année. Les experts estiment que le titre pourrait atteindre une fourchette de 38-40 $ dans les 12 prochains mois, offrant une opportunité de rendement total significative. Avec des perspectives prometteuses pour 2025, Corebridge reste une action incontournable pour les investisseurs à la recherche de valeur et de rendement à long terme.
Les marchés en bref
Lundi
• Dow Jones Industrial Average (DJIA) : +0,99 %, clôturant à 44 736,57 points, un nouveau record.
• S&P 500 : +0,3 % terminant à 5 987,37 points, également un sommet historique.
• NASDAQ : +0,27 %, fermant à 19 054,84 points.
La séance a vu un large rallye sur les marchés américains, propulsant le Dow Jones, le S&P 500 et l’indice Russell 2000 à de nouveaux sommets historiques. La nomination de Scott Bessent comme futur secrétaire au Trésor par le président désigné Donald Trump a apaisé les craintes des investisseurs concernant l’inflation et les politiques protectionnistes. Son approche mesurée a contribué à une baisse du rendement des bons du Trésor américain à 10 ans, qui est tombée à 4,27 %, contre 4,40 % vendredi, offrant un soutien aux actions.
La majorité des actions du S&P 500 ont progressé, avec un fort intérêt pour les titres cycliques tels que Nike (+2,4 %), Caterpillar (+2,05 %), et Home Depot (+2,06 %).
Certains géants technologiques ont subi des pertes, notamment Nvidia (-4,18 %) et Tesla (-3,96 %), alors que les investisseurs se sont tournés vers des titres cycliques et des valeurs jugées sous-évaluées. En revanche, Amazon (+0,9 %) et Alphabet (+0,6 %) ont clôturé en hausse.
Les titres en bref
• Bath & Body Works (+16.51%) : Publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes et révision à la hausse des prévisions annuelles.
• Nike (+2,4 %) : Bénéficie d’un regain d’intérêt pour les titres cycliques.
• Nvidia (-4,18 %) et Tesla (-3,96 %) : Subissent des prises de bénéfices après leurs récentes hausses.
• Macy’s (-2.21%) : Son titre recule après avoir annoncé le report de ses résultats en raison de la découverte d’une fraude comptable.
• Bourse de Toronto (-0,13 %) : Clôture en baisse de 33,93 points à 25 410,35, plombée par les valeurs énergétiques affectées par la chute des prix du pétrole.
• Dollar canadien : S’échange au cours moyen de 71,53 cents US, en légère baisse par rapport aux 71,54 cents US de vendredi.
Mardi
Cette séance a vu les principaux indices boursiers américains enregistrer de nouveaux records, les investisseurs ayant digéré les menaces tarifaires du président désigné Donald Trump.
• Dow Jones Industrial Average (DJIA) : +0,28 %, clôturant à 44 860,31 points après avoir rebondi de plus de 300 points par rapport à ses creux intrajournaliers.
• S&P 500 : +0,57 %, terminant à 6 021,63 points, un nouveau sommet historique.
• NASDAQ : +0,63 %, atteignant 19 174,30 points à la clôture.
Malgré l’annonce de Trump de taxes additionnelles de 25 % sur les produits en provenance du Mexique et du Canada, ainsi qu’une hausse de 10 % pour les biens chinois, les marchés semblent considérer ces mesures comme des tactiques de négociation plutôt que des menaces imminentes. Les grandes capitalisations technologiques, surnommées les « Sept Magnifiques », ont largement contribué à la progression des indices.
• Amazon : +3,18 %.
• Alphabet (Google) : +0,70 %.
• Apple : +0,94 %.
• Nvidia : +0,66 %.
Données économiques mitigées et minutes de la Fed
Du côté des indicateurs, la confiance des consommateurs américains a atteint un nouveau sommet en novembre, portée par un optimisme relatif au marché du travail. Toutefois, les ventes de logements neufs ont chuté en octobre, décevant les attentes des marchés.
La publication des minutes de la Réserve fédérale (Fed) a confirmé que d’autres baisses des taux directeurs seront effectuées « graduellement », alimentant une certaine prudence sur les marchés. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État à 10 ans a remonté à 4,29 % contre 4,27 % la veille.
Les titres en bref
• Amazon (+3,18 %) : La meilleure performance des « Sept magnifiques », tirée par un regain d’intérêt des investisseurs.
• General Motors (-9,03 %) : Pénalisé par les annonces tarifaires de Trump.
• Ford (-2,6 %) : Également affecté par les craintes liées aux droits de douane.
• iShares MSCI Mexico ETF (-2,0 %) : Chute reflétant les tensions commerciales croissantes entre le Mexique et les États-Unis.
• Bitcoin : Repli marqué après une récente envolée.
• S&P/TSX (-0,02 %) : En légère baisse de 5,21, points, clôturant à 25 405,14.
La menace de tarifs douaniers de Trump plonge le secteur automobile dans l’incertitude
La récente menace du président élu Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur toutes les importations en provenance du Canada et du Mexique a secoué les marchés et particulièrement le secteur automobile, déjà sous pression. James Demmert, de Main Street Research, conseille aux investisseurs de faire preuve d’une grande prudence face à cette situation, soulignant que les fabricants de pièces automobiles et les constructeurs, fortement intégrés aux chaînes d’approvisionnement nord-américaines, sont les plus vulnérables.
Mardi, le S&P/TSX Composite Index, après une baisse initiale de 0,5 %, a clôturé à l’équilibre, témoignant d’une certaine résilience malgré l’inquiétude généralisée. Toutefois, les performances individuelles des entreprises reflètent un tableau plus sombre : Bombardier Inc., basée au Québec, a enregistré une chute de 9,3 %, sa plus forte baisse depuis février. Magna International inc. et BRP Inc., deux piliers du secteur manufacturier canadien, ont également vu leurs actions reculer, tandis que Linamar Corp. et Martinrea International inc. ont fait face à des dégradations de la part d’analystes, prévoyant un impact significatif des tarifs sur leurs activités.
Les investisseurs et les analystes s’accordent à dire que les tarifs douaniers sont une épine dans le pied de l’économie mondiale. Colin Cieszynski, stratège en chef chez SIA Wealth Management, a comparé ces mesures à du « sable dans les engrenages », expliquant que les marchés réagissent négativement à toute menace susceptible de perturber les flux commerciaux. Derek Holt, vice-président chez Scotiabank, a ajouté que les secteurs de l’énergie et de l’automobile seraient probablement des candidats à des exemptions, étant donné leur importance pour les chaînes d’approvisionnement et les consommateurs américains.
Du côté des devises, le dollar canadien a brièvement chuté à 70,53 cents US avant de remonter légèrement, atteignant 71,01 cents US en fin de journée. La baisse prolongée du huard, exacerbée par les réductions de taux d’intérêt de la Banque du Canada cette année, reflète une combinaison de pressions économiques internes et d’incertitudes liées aux relations commerciales avec les États-Unis. Sadiq Adatia, directeur des investissements chez BMO Global Asset Management, a averti que la perspective d’un dollar canadien tombant sous les 70 cents US pourrait devenir une réalité si les tensions commerciales persistaient.
Les impacts des tarifs ne se limiteraient pas aux fabricants automobiles. Les entreprises de transport comme Canadian National Railway Co et Canadian Pacific Kansas City ltd ont également subi des baisses, illustrant l’effet domino potentiel des tarifs sur l’ensemble de l’économie canadienne. Par ailleurs, Karl Schamotta, stratège en chef des marchés chez Corpay, a noté que les investisseurs demeurent sceptiques quant à la mise en œuvre des tarifs annoncés par Trump, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une tactique de négociation.
Alors que le Canada et le Mexique évaluent leurs options pour répondre à cette menace, l’avenir du commerce nord-américain reste incertain. Si les tarifs étaient appliqués, ils pourraient redéfinir les relations commerciales établies de longue date, avec des implications majeures pour les industries manufacturières, le commerce transfrontalier et la compétitivité canadienne sur les marchés mondiaux. Pour les investisseurs, cette situation exige une analyse approfondie des entreprises les plus exposées et une gestion prudente des risques.
Mercredi
• Dow Jones Industrial Average (DJIA) : -0,31 % clôturant à 44 722,06 points.
• S&P 500 : -0,38 % terminant à 5 998,74 points.
• NASDAQ Composite : -0,6 %, fermant à 19 060,48 points.
Les principaux indices boursiers américains ont terminé en baisse le 27 novembre 2024, marquant une pause après plusieurs jours de gains consécutifs. La faible activité avant le jour férié de Thanksgiving et des prises de bénéfices dans les grandes valeurs technologiques a pesé sur les marchés.
L’inflation et les indicateurs économiques au centre de l’attention
La publication de l’indice PCE (Personal Consumption Expenditures), une mesure privilégiée de l’inflation par la Fed, a démontré :
• Une hausse de 0,2 % en octobre (2,3 % sur un an), conforme aux attentes.
• Le core PCE (hors alimentation et énergie) a augmenté de 0,3 % sur un mois et de 2,8 % sur un an.
Ces données n’ont pas clarifié les intentions de la Fed, mais deux tiers des analystes prévoient une nouvelle baisse des taux lors de la prochaine réunion en décembre, tandis que le reste anticipe un maintien des taux actuels (entre 4,50 % et 4,75 %). Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a reculé à 4,24 %, contre 4,31 % la veille.
Les titres en bref
• Urban Outfitters (+18,31 %) : En forte hausse après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes.
• Dell (-12,25 %) : Impacté par une baisse des ventes d’ordinateurs et des prévisions jugées faibles.
• HP (-11,36 %) : Sanctionné pour ses perspectives trimestrielles décevantes.
• Nordstrom (-8,12%) : En baisse malgré un chiffre d’affaires supérieur aux attentes.
• Nvidia (-1,15 %) : En recul après une année exceptionnelle (+173 %).
• Meta Platforms (-0,8 %) : Subit des prises de bénéfices après une forte hausse annuelle.
• Salesforce (-3,84 %) et Adobe (-2,21 %) : Affectés par une tendance générale de prise de bénéfices dans le secteur technologique.
Vendredi
• Dow : +0,46 %, à 44 927,43 points (record intrajournalier).
• S&P 500 : +0,40 %, à 6 016,72 points.
• NASDAQ : +0,60 %, à 19 135,48 points.
Les indices boursiers américains progressaient ce vendredi, lors d’une séance écourtée marquant la fin d’un mois exceptionnel pour les actions.
Les titres en bref
• Nvidia (+2,75 %) : Profite de l’amélioration des perspectives pour les semi-conducteurs.
• Applied Materials (+3,0%) et Lam Research (+5,0%) : Tirent parti des nouvelles concernant les restrictions commerciales.
• Russell 2000 (+11,1 % sur le mois) : Fortement soutenu par l’optimisme autour des politiques fiscales favorables aux petites entreprises.
Conclusion
Avec des gains mensuels impressionnants pour les principaux indices, novembre 2024 marque une période clé de reprise pour les marchés boursiers. Les investisseurs restent confiants face aux perspectives économiques et politiques, tandis que la saisonnalité et les anticipations de baisses de taux offrent un vent arrière favorable pour les actions. Ne manquez pas les prochains mouvements stratégiques pour maximiser vos investissements.