Votre portefeuille en bref
Nous vous parlons du titre d’Apple qui a connu un bon début d’année. En effet, l’action a enregistré des gains de 27 % depuis la mi-janvier alors que le secteur de la technologie a été recherché par les investisseurs au cours des derniers mois. Le titre a reçu un certain nombre de révision à la hausse des analystes dans les dernières semaines. JPMorgan a déclaré que la demande d’iPhone est élevée par rapport aux concurrents d’Apple tandis que Jefferies a aussi constaté que la demande était forte.
En mars, Apple a bénéficié de l’effondrement de la Silicon Valley Bank ainsi que de l’annonce confirmant qu’elle prévoyait mettre en vente un casque de réalité mixte qui devrait être lancé en juin prochain. De plus, comme la majorité des compagnies du secteur de la technologie, Apple se concentre à réduire ses coûts, retardant ainsi le paiement des primes tout en poursuivant son gel d’embauche. La société a également augmenté le coût de ses abonnements d’Apple + et Apple music.
« Apple est une position importante dans notre portefeuille. Sa basse volatilité comparativement aux comparables, combinée à sa croissance soutenue, en fait une position de choix. Le titre d’Apple compose 4,5 % de notre portefeuille et nous estimons un prix cible autour de 182 $. Avec ses réserves d’encaisse importantes, l’entreprise est en mesure de naviguer à travers tous les cycles économiques et de tirer avantage du repli de certains pour éventuellement faire des acquisitions. Son prix-bénéfice a beaucoup chuté dans les dernières années et la société paye maintenant des dividendes. On peut ainsi affirmer qu’Apple est devenu une société de technologie mature, ce qui renforcit notre décision d’en faire une position « core » de notre portefeuille », affirme notre président et gestionnaire de portefeuille, Philippe Pratte.
Marchés boursiers en bref
Quelle fin de mois et de quart pour les indices qui ont survécu à une crise bancaire ainsi qu’une inflation toujours à la hausse ! Après une année 2022 désastreuse, il y avait de quoi se réjouir vendredi à la clôture des marchés. Le S&P 500 a conclu les trois premiers mois de l’année en hausse de 7 %, gagnant 3,51 % en mars alors que l’indice avait enregistré une baisse d’environ 20 % en 2022. Pour sa part, le NASDAQ a terminé le mois en hausse de 6,69 % et a enregistré des gains de près de 17 % pour le trimestre. Le Dow Jones a terminé la période avec une hausse de 0,38 % et a clôturé le mois de mars en hausse de 1,89 %.
Le secteur de la technologie a définitivement été le grand gagnant du trimestre alors que de nombreux titres du secteur ont rebondi. Après avoir boudé ce secteur en 2022, les investisseurs sont finalement de retour. Plusieurs ont profité de la baisse de ces titres pour remplir leur portefeuille dans l’espoir que les reculs seraient de courte durée.
Le secteur de la technologie composant l’indice S&P 500 a affiché des gains de 21,5 % au premier trimestre et de 10,9 % en mars, alors que le secteur est devenu en ce premier trimestre une valeur refuge pour de nombreux investisseurs.
« Chez Pratte, nous n’avons pas hésité à acheter ces titres. Les cours bénéfices de plusieurs sociétés technologiques de premier plan sont devenus extrêmement alléchants, particulièrement à la fin de 2022. En anticipation du changement de cycle et de la fin des montées de taux d’intérêt, les titres provenant de ce secteur sont devenus des actions intéressantes. Les positions qui ont créé de la volatilité en 2022 semblent être les grands vainqueurs du premier trimestre » ajoute Philippe Pratte.
Nvidia, gagnant du premier quart, a accumulé des gains impressionnants de 90 % grâce à la frénésie entourant l’AI et des prévisions à la hausse pour les prochains trimestres. Meta se place au deuxième rang après avoir enregistré des gains de 76 % lors des trois premiers mois alors que son PDG Mark Zuckerberg a surnommé 2023 comme étant « l’année de l’efficacité » pour Instagram et Facebook. Comme promis, la compagnie a annoncé en mars la suppression de plus de 10 000 emplois et a abaissé ses prévisions de dépenses pour 2023 pour la deuxième fois cette année. On retrouve en troisième position le titre de Advanced Micro Devices (AMD) qui a gagné plus de 50 % depuis janvier, également soutenu par l’arrivée du AI qui devrait être bénéfique pour l’entreprise.
Les investisseurs ont été surpris lundi par l’annonce des membres de l’OPEC de réduire drastiquement leur production alors que de nombreux analystes s’attendaient à un statu quo. En effet, ce sont huit des 23 participants de l’OPEP+ qui ont pris la décision de diminuer leur volume de 1,16 million de barils par jour, avec au premier rang l’Arabie saoudite. En pleine crise bancaire, les prix du baril de pétrole ont enregistré leur plus bas niveau en un an, soit « un niveau inacceptable pour les membres de l’OPEP+ », a dévoilé à l’AFP Ibrahim al-Ghitani, expert du marché pétrolier, basé aux Émirats. La décision inattendue par les membres de l’organisation a fait bondir de 8 % les prix du baril lundi alors que la demande pour l’or noir continue d’augmenter, soutenu par la réouverture de l’économie chinoise.
« La plupart des réductions seront effectuées par des pays qui produisent au niveau ou au-dessus des quotas » fixés, ce qui implique « des réductions réelles de l’offre » et un resserrement du marché, ont souligné les analystes de DNB.
Les indices ont terminé les séances de mardi et mercredi essentiellement dans le rouge, entrainé par les récentes données économiques. L’indice ISM qui calcule l’activité dans les services aux États-Unis a ralenti à 51,2 % en mars contre 55,1 % le mois précédent et 54,3 % prévu par les analystes. Puis, le déficit commercial américain a également ralenti enregistrant une baisse des exportations, mais aussi un repli des importations.
« Ce qu’il faut en retenir, c’est que ce déclin des exportations comme des importations reflète un ralentissement des échanges à l’échelle mondiale », a estimé Patrick O’Hare de Briefing.com.
Voici donc la moyenne pour la semaine des trois principaux indices aux États-Unis jeudi à la fermeture.
Et voici la moyenne du TSX au Canada lors des 4 derniers jours.
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