Vos portefeuilles en bref
Malgré une année difficile, le titre de Disney continue d’être une aubaine pour nos portefeuilles. La compagnie a dévoilé ses résultats trimestriels cette semaine affichant une hausse de ses abonnés, devenant ainsi un concurrent de plus en plus sérieux pour Netflix. En effet, la croissance rapide d’abonnés renforce la position de Disney dans l’espace de streaming, de plus en plus saturé actuellement, alors que la plateforme a ajouté davantage de nouveaux clients que prévu.
Malgré les fermetures des parcs à thème Disney, dus entre autres à l’ouragan Ian et les restrictions de voyage COVID-19, ceux-ci ont affiché une croissance robuste, enregistrant un chiffre d’affaires de 7,4 milliards de dollars au cours du trimestre, dépassant les prévisions des analystes. Le bénéfice d’exploitation a atteint 1,5 milliard de dollars, soit plus du double d’il y a un an.
Les prévisions de la compagnie pour les prochains trimestres sont intéressantes puisque le 8 décembre la plateforme Disney + offrira, aux États-Unis, un nouvel abonnement avec publicité, pour 7,99 dollars par mois, alors que l’abonnement de base sans publicité passera à 10,99 dollars. La compagnie estime également que ses parcs seront de plus en plus profitables alors que les touristes sont de plus en plus nombreux et devraient atteindre le rythme de prépandémie par 2024.
« Bref, malgré sa baisse des derniers mois, l’action de Disney demeure une aubaine, et en demeurant patient, ce titre risque de nous offrir dans les prochains quarts la reprise tant attendue. L’augmentation des abonnés des services numériques combinée à une hausse des prix d’abonnement mensuel ainsi qu’une diminution des investissements devrait faire en sorte que la division numérique trouve sa rentabilité plus tôt que plus tard » estime notre président et gestionnaire de portefeuille, Philippe Pratte. « Du côté des parcs, l’impact d’Ian s’est reflété à la baisse dans les revenus du quart, mais ces derniers demeurent le moteur économique de la société. La grande question présentement demeure à savoir si un changement de garde au niveau de l’exécutif est à prévoir? » ajoute Philippe Pratte.
Les marchés en bref
Les élections de mi-mandat étaient grandement attendues par les investisseurs qui n’ont pas semblé nerveux en début de semaine alors que les marchés ont conclu les séances de lundi et mardi à la hausse. Habituellement, les marchés accueillent favorablement l’arrivée au pouvoir du parti républicain alors que ceux-ci sont reconnus comme les champions de la libre entreprise.
Cette bonne performance en début de semaine est « également en lien avec le fait que le marché s’est traditionnellement bien comporté dans les douze mois qui suivent des élections de mi-mandat », selon Patrick O’Hare de Briefing.com. En effet, historiquement, les marchés accumulent un gain moyen de 14,5 % sur ces périodes depuis 1950.
Les analystes attendaient jeudi matin les données de l’indice des prix à la consommation, qui se sont avérés meilleurs que prévu. En effet, l’indice n’a augmenté que de 0,4 % pour le mois et de 7,7 % par rapport à il y a un an, soit sa plus faible augmentation annuelle depuis janvier. Les économistes s’attendaient à des hausses de 0,6 % et 7,9 %.
« C’est exactement le moment que nous attendions, le taux des obligations diminue rapidement. La prochaine étape pour avoir pleine confiance dans le marché sera une normalisation de la courbe des obligations de deux et de dix ans, ce qui viendrait signaler la longévité du rebond » estime Philippe Pratte. « Cette baisse d’inflation à court terme vient confirmer que les montées de taux d’intérêt ont bel et bien l’impact souhaité de la Fed et ces derniers pourraient possiblement prendre une légère pause lors des prochaines rencontres pour prendre le temps de bien mesurer l’impact réel des hausses sur l’économie », a-t-il ajouté.
Les marchés ont rebondi jeudi à l’ouverture se montrant enthousiaste face aux données encourageantes de l’inflation. Les trois principaux indices ont enregistré leur meilleur rallye depuis 2020; le S&P 500 a bondi de 5,5 %, le Dow Jones a augmenté de 3,7 % à 33 715 points et le NASDAQa bondi de 7,4 %, une séance record.
Voici donc la moyenne pour la semaine des trois principaux indices aux États-Unis à 13 h vendredi.
Et voici la moyenne du TSX au Canada lors des 5 derniers jours.
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