Vos portefeuilles en bref
Les opportunités d’achat se poursuivaient cette semaine alors que plusieurs titres sont considérés à « rabais ». Comme celui de Disney, qui s’est mérité une place plus importante dans nos portefeuilles lors des dernières sessions. En baisse de 36 % depuis le début de l’année, l’annonce de la fermeture de ses parcs la semaine dernière alors que l’ouragan Ian s’approchait dangereusement d’Orlando, a fait chuter l’action.
La compagnie a déposé lors du dernier quart des données intéressantes alors que les ventes de la division Parcs, expériences et produits, ont atteint 7,4 milliards de dollars, en hausse de 70 % par rapport à l’année précédente. Le modèle commercial diversifié de Disney ainsi que la puissance de sa franchise en font un titre alléchant alors que son prix n’a toujours pas retrouvé les sommets d’avant pandémie.
Source : Investing.com
Les marchés en bref
En début de semaine, la confiance des investisseurs se fait sentir alors que les spéculations grandissent sur le fait que la vague mondiale de resserrement monétaire perturbateur pourrait tirer à sa fin. En effet, les dernières décisions monétaires provenant de la Banque Centrale d’Australie et de Nouvelle-Zélande sont venues offrir une vague d’optimisme alors que ces dernières ont relevé les taux d’intérêt de moitié moins que prévu.
Les plus récentes données américaines démontrent que les décisions de la Fed pour lutter contre l’inflation semblent fonctionner et la Banque centrale pourrait à long terme devenir moins agressive. Par exemple, l’activité manufacturière (ISM) a chuté en septembre à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans, les dépenses en construction ont ralenti et les offres d’emploi ont reculé en septembre plus que prévu. Bref, ces dernières données sont encourageantes pour les marchés, car elles démontrent que les dernières politiques monétaires semblent fonctionner.
« En créant un ralentissement dans ces secteurs, la Fed pourrait décider d’être moins agressive lors de ses prochaines hausses. Ces nouvelles données, malgré qu’elles soient négatives, démontrent que la Fed a réussi à créer un ralentissement et ainsi, pourrait commencer à stabiliser l’inflation. Plusieurs analystes prédisent que la Fed pourrait calmer ses montées de taux si les données économiques sont favorables. Les mauvaises nouvelles sont devenues des bonnes nouvelles pour les marchés, et vice-versa » explique notre président et gestionnaire de portefeuille Philippe Pratte.
En effet, les investisseurs semblent naviguer sur cette opposition soit que la mauvaise nouvelle devient la plupart du temps une bonne nouvelle alors que ces derniers ont bâti les risques d’une récession dans ses prix (priced-in), tout en se préparant à un sauvetage de la Fed. Malgré la chute des indices assez drastique des derniers mois, le marché boursier prévoit que la récession qu’il anticipe (priced-in) sera accueillie par un pivot de la Fed, ce qui rend les chutes plus prononcées moins probables.
« Si la Fed réussit son objectif de « soft landing » soit de contrer l’inflation sans mettre l’économie en récession, le marché pourrait rebondir fortement dû au fait que les scénarios les plus pessimistes semblent déjà bâtit dans les prix » rajoute Philippe Pratte.
En effet, les nouvelles projections affichent une normalisation autant du côté du PIB que l’IPC dans les prochains quarts. Les marchés semblent attendre la publication de l’IPC la semaine prochaine et le début de la saison des résultats trimestriels qui va réellement débuter la semaine prochaine avec les grandes banques américaines.
Malgré des données encourageantes sur l’emploi aux États-Unis vendredi, les marchés sont obsédés par la baisse du taux de chômage qui est ressorti à 3,5 %, contre 3,7 % attendu et 3,7 % également en août. En effet, les derniers chiffres publiés vendredi démontrent que l’économie américaine a créé 263 000 emplois en septembre, contre 315 000 en août, soit légèrement moins que les 275 000 annoncés par les économistes. Les marchés reculaient vendredi suivant la publication des données, alors que les investisseurs s’attendent à une nouvelle hausse des taux d’intérêt provenant de la Fed.
Voici donc la moyenne pour la semaine des trois principaux indices à 13 h vendredi.
Dow
S&P 500
NASDAQ
Et voici la moyenne du TSX au Canada lors des 5 derniers jours.
Pétrole
Les pays membres de l’OPEP + ont convenu d’une baisse de « deux millions de barils par jour » pour le mois de novembre, sa plus importante réduction depuis le début de la pandémie. Cette décision va venir augmenter les prix à la pompe, un coup difficile pour les consommateurs qui voient encore une fois leur portefeuille se vider.
Le président Biden s’est montré déçu de cette décision, lui qui a essayé au courant des derniers mois de mettre de la pression sur le groupe pour que les prix à la pompe diminuent. « Suite à la décision d’aujourd’hui, l’administration Biden consultera également le Congrès sur des outils et des autorités supplémentaires pour réduire le contrôle de l’OPEP sur les prix de l’énergie », a déclaré la Maison-Blanche.
Les représentent de la Maison-Blanche estime qu’avec cette décision, l’OPEP s’aligne avec la Russie alors que cette réduction fera augmenter les prix permettant à la Russie d’encaisser des sommes plus importantes pour ainsi venir financer sa guerre en Ukraine.
Alors que la mission principale de l’OPEP est d’assurer un environnement de prix adéquat pour les consommateurs et les producteurs, pour de nombreux analystes, cette nouvelle réduction va à l’encontre de cet objectif. Ainsi, le groupe démontre bien qu’elle se concentre davantage sur les prix plutôt que sur la stabilité, qui profite plus aux producteurs qu’aux consommateurs.
Les prix du pétrole se situaient autour de 80 $ mercredi, une baisse significative depuis son sommet le plus haut en juin à 120 $ le baril.
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