Les marchés résistent malgré la volatilité des rendements obligataires et des résultats solide

Vos portefeuilles en bref

Fondée en 2016, Vertiv (VRT) conçoit et fabrique des solutions essentielles pour les infrastructures numériques, notamment dans les secteurs du refroidissement liquide et de la gestion de l’énergie, éléments critiques pour les centres de données et les réseaux de communication. L’entreprise est présente à l’échelle mondiale, avec une solide présence en Amérique, en Europe, et en Asie-Pacifique.

Faits marquants en 2024 :

• Croissance des ventes organiques : Vertiv a enregistré une croissance organique de 19 % au troisième trimestre, avec une forte progression à deux chiffres dans toutes les régions.

• Augmentation des commandes : Les commandes ont augmenté de 37 % sur les 12 derniers mois, soutenues par la demande croissante en infrastructures liées à l’intelligence artificielle (IA) et au cloud computing.

• Marge d’exploitation ajustée : Pour la première fois, Vertiv a atteint une marge d’exploitation ajustée de 20,1 %, soit une augmentation de 310 points de base par rapport à l’année précédente.

• Flux de trésorerie ajusté : Vertiv a généré 336 millions de dollars en flux de trésorerie au troisième trimestre et 773 millions de dollars depuis le début de l’année, avec un taux de conversion des flux de trésorerie ajusté de 116 %.

• Réduction de l’endettement : L’entreprise a réduit son ratio de levier à 1,4 x à la fin du troisième trimestre, renforçant ainsi sa structure financière.

• Carnet de commandes solide : Le carnet de commandes s’élève à 7,4 milliards de dollars, garantissant une forte visibilité sur les revenus futurs.

• Performance régionale : Les ventes ont augmenté de 21 % dans les Amériques, de 25 % en Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), et de 10 % dans la région Asie-Pacifique (APAC)

Pourquoi est-ce une action à surveiller :

1. Croissance soutenue par l’IA : La demande pour des infrastructures adaptées à l’IA et au cloud computing continue de croître. Vertiv se positionne comme un leader dans ce domaine grâce à ses solutions de refroidissement liquide et de gestion d’énergie.

2. Résultats financiers robustes : Avec un bénéfice d’exploitation ajusté de 417 millions de dollars au troisième trimestre, en hausse de 121 millions par rapport à l’année précédente, et des prévisions de croissance organique annuelle de 14 %, Vertiv renforce sa position sur le marché.

3. Partenariat stratégique : L’annonce d’un partenariat avec NVIDIA pour co-développer des solutions d’alimentation et de refroidissement destinées aux centres de données spécialisés dans l’IA renforce l’attrait de l’entreprise pour les investisseurs technologiques.

4. Perspectives optimistes : Pour l’année complète, Vertiv prévoit un bénéfice ajusté par action de 2,68 $, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à 2023

Conclusion

Chez Pratte Gestion de Portefeuilles, notre décision d’ajouter Vertiv à notre portefeuille s’est avérée judicieuse, avec une performance impressionnante en 2024. Le titre a en effet grimpé de 125 % en date de la fermeture mercredi, reflétant la confiance croissante des investisseurs dans les capacités de Vertiv à capter la demande mondiale pour les infrastructures numériques et les centres de données alimentés par l’IA.

L’entreprise a dépassé les attentes de Wall Street grâce à des résultats financiers solides, une augmentation des commandes organiques et une amélioration notable des marges opérationnelles. En plus de cela, Vertiv continue de renforcer sa position en capitalisant sur la demande des infrastructures liées à l’IA, un domaine clé de croissance pour les prochaines années.

Avec des perspectives de croissance robuste, un flux de trésorerie positif, et une capacité à améliorer constamment son efficacité opérationnelle, Vertiv se distingue comme un acteur incontournable. Nous croyons que cette trajectoire ascendante positionne Vertiv pour continuer à offrir une valeur substantielle à long terme, ce qui en fait une composante essentielle de notre portefeuille.

Les marchés en bref

Lundi

• Dow Jones : L’indice a reculé de 0,8 % pour clôturer à 42 931,60 points.

• NASDAQ : L’indice a progressé de 0,27 % pour atteindre 18 540,01 points à la clôture grâce aux solides performances des poids lourds technologiques comme Nvidia et Apple, qui ont enregistré de nouveaux records.

• S&P 500 : L’indice élargi a perdu 0,18 % pour clôturer à 5 853,98 points après avoir atteint un niveau record la semaine précédente.

L’augmentation des rendements obligataires et les inquiétudes concernant les taux d’intérêt ont pesé lourdement sur le marché. Le Dow a cédé une partie des gains significatifs réalisés la semaine dernière.

Le TSX recule après une semaine de gains

Le S&P/TSX canadien a chuté de 99,21 points, soit 0,4 %, pour clôturer à 24 723, 33, en raison de la baisse des métaux de base et de la technologie, malgré une bonne performance des actions du secteur de l’énergie. Selon Andrew Buntain, gestionnaire de portefeuille chez Fiduciary Trust Canada, cette baisse pourrait être une opportunité d’achat, car le marché canadien reste sous-évalué par rapport aux États-Unis. De plus, l’annonce attendue d’une baisse des taux par la Banque du Canada cette semaine augmente l’incertitude.

Buntain a également souligné que le S&P/TSX a surperformé le S&P 500 au cours du dernier trimestre, un phénomène rare ces 15 dernières années. L’énergie, les mines et les métaux représentant 30 % de la capitalisation boursière du TSX, la hausse des actions dans ces secteurs a largement contribué aux gains récents. Les troubles géopolitiques ont également renforcé l’intérêt pour les métaux précieux comme l’or, qui a atteint un niveau record à 2 738,90 $ US l’once.

Les actions de la consommation et de la construction en difficulté

Le secteur de la consommation et de la construction a été fortement touché aux États-Unis. Target a perdu 3,8 %, Builders FirstSource a reculé de 5,2 %, et Lennar a baissé de 4,4 %. Ces entreprises sont particulièrement sensibles aux hausses des taux d’intérêt, exacerbées par la montée des rendements obligataires.

L’énergie et les métaux canadiens en hausse

Malgré la baisse générale du TSX, le secteur de l’énergie a continué à progresser grâce à la hausse des prix du pétrole, qui a augmenté de 1,35 $ US pour atteindre 70,04 $ US le baril. Les métaux précieux ont également attiré les investisseurs, avec l’or et l’argent atteignant des niveaux records en raison des incertitudes géopolitiques au Moyen-Orient et en Europe de l’Est.

Cette semaine, tous les regards sont tournés vers l’annonce mercredi par la Banque du Canada d’une baisse probable de 50 points de base de son taux directeur. Cela fait suite à un rapport montrant que l’inflation globale est tombée à 1,6 % en septembre, atteignant presque l’objectif de 2 % de la Banque. Les marchés canadiens pourraient voir davantage de volatilité à l’approche des élections américaines, prévues le 5 novembre.

Les titres en bref

• Nvidia (NVDA) : +4 % – Nouveau record grâce à la demande croissante en puces IA.

• Apple (AAPL) : +1,8 % – Clôture à un sommet historique.

• Target (TGT) : -3,8 % – Affecté par les craintes de taux d’intérêt élevés.

• Builders FirstSource (BLDR) : -5,2 % – Forte baisse dans le secteur de la construction.

• Lennar (LEN) : -4,4 % – Impacté par la montée des rendements obligataires.

• S&P/TSX Composite : -0,4 % – Le recul des métaux de base et de la technologie pèse sur l’indice.

• Pétrole brut : $+1.35 US – Hausse à 70,04 $ US le baril, soutenue par les tensions géopolitiques.

• Or : $+8.90 US – À un niveau record de 2 738,90 $ US l’once.

Mardi

• Dow Jones a perdu 6,71 points, soit 0,02 %, pour clôturer à 42 924,89.

• S&P 500 a légèrement baissé de 0,05 % à 5 851, 20, marquant sa première série de pertes consécutives depuis septembre.

• NASDAQ a progressé de 0,18 % à 18 573, 13, bénéficiant des solides performances des actions technologiques.

Tensions sur les taux d’intérêt et attentes des résultats d’entreprises

Les marchés sont demeurés prudents, alors que les taux d’intérêt continuent de grimper. Le rendement des obligations du Trésor à 10 ans s’est maintenu au-dessus de 4,2 %, affectant négativement les secteurs sensibles aux taux, comme l’immobilier. Les investisseurs anticipent également les prochaines publications de résultats, dont ceux de Tesla et Coca-Cola.

Résultats mitigés des entreprises

General Motors (GM) a bondi de +10 % après avoir relevé ses prévisions annuelles grâce à des ventes solides de véhicules électriques. À l’inverse, GE Aerospace (GE) a chuté de -8 % et Verizon (VZ) de -5 % en raison de résultats financiers décevants. Philip Morris (PM) a grimpé de +10 %, soutenu par une révision à la hausse de son bénéfice annuel.

Les titres en bref

• Nvidia (NVDA) : +4,2 % – Nouveau sommet grâce à la demande continue en IA.

• Apple (AAPL) : +1,9 % – Encore un record historique.

• General Motors (GM) : +9,81 % – Résultats supérieurs aux attentes.

• Philip Morris (PMI) : +10,47 % – Bons résultats grâce à ses nouveaux produits.

• Lockheed Martin (LMT) : -6,81 % – Manque ses objectifs de chiffre d’affaires.

• S&P/TSX Composite : -0,03 % – A perdu 6,63 points à 24 716,70.

• Dollar canadien : Stable à 72,33 cents US.

• Pétrole brut : +1,70 $ US à 71,74 $ US le baril.

• Or : +20,90 $ US à 2 759,80 $ US l’once.

• Cuivre : +2 cents à 4,38 $ US la livre.

Mercredi

• Dow Jones a chuté de 0,96 % (perdant 409,94 points) pour clôturer à 42 514,95 enregistrant sa pire journée depuis début septembre.

• S&P 500 a également reculé de 0,92 %, s’arrêtant à 5 797,42.

• NASDAQ a plongé de 1,6 % à 18 276,65.

Le secteur technologique sous pression

Les actions technologiques ont particulièrement souffert, avec Meta (-3 %), Nvidia (-2,79 %) et Apple (-2,22 %), enregistrant des baisses marquées. Le ralentissement de l’économie et la montée des taux ont pesé lourdement sur ces valeurs. En revanche, Tesla a fait exception, bondissant de +9,82 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes avec un bénéfice ajusté de 0,72 $ par action, dépassant largement les prévisions de Wall Street de 0,60 $.

Le rendement des obligations atteint un sommet, la Fed dans l’incertitude

Le rendement des obligations américaines à 10 ans a culminé à 4,25 %, un sommet depuis fin juillet, ce qui a contribué à une forte pression sur les actions. Bien que la Fed ait réduit les taux d’intérêt en septembre, les investisseurs demeurent sceptiques quant à une réduction agressive des taux d’ici fin 2024, alimentant ainsi la volatilité du marché.

Spirit Airlines et Boeing à surveiller

Sur un autre front, Spirit Airlines a connu une hausse spectaculaire de +45,97 %, à la suite de rumeurs d’acquisition par Frontier Airlines. Boeing, quant à lui, a affiché une perte significative dans son rapport trimestriel, marquant un nouveau revers pour le secteur industriel. IBM a également déçu avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, faisant chuter son action de 6 % après la clôture des marchés.

McDonald’s impacté par une crise sanitaire

McDonald’s a subi une chute importante de 5,12 %, à la suite d’une affaire d’infection à la bactérie E. coli liée à son produit phare, le Quarter Pounder, ayant entraîné plusieurs hospitalisations et un décès aux États-Unis.

Les titres en bref

• Tesla (TSLA) : +6 % – Bénéfice ajusté par action de 0,72 $, dépassant les attentes.

• Boeing (BA) : -4 % – Affiche une perte importante dans son rapport trimestriel.

• Apple (AAPL) : -2 % – Pression due à la hausse des taux.

• Meta (META) : -3 % – Chute en raison de la hausse des rendements obligataires.

• McDonald’s (MCD) : -5 % – Impactée par des infections alimentaires liées à ses produits.

• S&P/TSX Composite : -143,08 points à 24 573,62 – Baisse due aux secteurs de l’énergie et de la technologie, après la baisse du taux directeur de la Banque du Canada.

• Dollar canadien : 72,24 cents US contre 72,33 cents US mardi.

La Banque du Canada accélère la baisse des taux : un soutien à l’économie face aux incertitudes mondiales

La Banque du Canada a réduit mercredi son taux directeur de 50 points de base, le ramenant à 3,75 %, marquant ainsi la quatrième baisse consécutive depuis juin 2024, avec une réduction totale de 125 points de base. Cette baisse est motivée par une inflation désormais maîtrisée à 1,6 %, bien en dessous de son pic de 8 % en 2022, permettant à la banque centrale de soutenir la croissance économique sans risquer une surchauffe inflationniste. Cependant, malgré cette baisse, la Banque du Canada reste préoccupée par un éventuel ralentissement économique et les risques liés aux dépenses de consommation, qui diminuent depuis plusieurs trimestres. Ces effets sont amplifiés par les hausses antérieures des taux d’intérêt qui ont freiné les investissements des entreprises et les dépenses publiques.

Les ménages, en particulier ceux avec des prêts hypothécaires à taux variable, ressentent déjà l’impact positif de cette baisse. Par exemple, un propriétaire avec une hypothèque de 500 000 $ pourrait voir son paiement mensuel baisser d’environ 142 $ grâce à cette réduction. Toutefois, les emprunteurs à taux fixe, qui renouvellent leurs prêts dans un contexte de taux élevés, continuent de faire face à des coûts élevés de service de la dette.

En parallèle, la Banque du Canada anticipe que la croissance du PIB restera modérée, avec des prévisions de 1,2 % en 2024, avant d’augmenter à 2,1 % en 2025 et 2,3 % en 2026, soutenue par l’augmentation des exportations, notamment grâce à l’expansion du réseau d’oléoducs TransMountain et à la croissance prévue des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL). Cependant, des risques importants demeurent, notamment les répercussions potentielles des politiques protectionnistes américaines, en particulier en cas de victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre, qui pourrait entraîner l’imposition de tarifs douaniers sur les exportations canadiennes.

L’incertitude économique mondiale et les préoccupations liées à la croissance démographique du Canada influencent également les décisions de la banque centrale. Bien que la croissance démographique ralentisse, le pays est confronté à des défis en matière de productivité, avec une baisse du produit intérieur brut (PIB) par habitant depuis le début de 2023. Cette tendance devrait s’inverser à partir de 2025, lorsque la croissance démographique ralentira et que les dépenses de consommation et les investissements des entreprises commenceront à se redresser.

En résumé, la Banque du Canada fait face à un équilibre délicat : maintenir la croissance économique tout en évitant un retour de l’inflation ou une récession, tout cela dans un contexte mondial marqué par l’incertitude politique et économique.

Jeudi

• Dow Jones : En baisse de 0,3 %, à environ 42 374 points, poursuivant une séquence de pertes. IBM a chuté de plus de 6 % après des résultats inférieurs aux attentes, pesant lourdement sur l’indice.

• NASDAQ : A gagné 0,76 %, aidé par la flambée de Tesla.

• S&P 500 : Clôture en légère hausse de 0,21 %, profitant du soutien du secteur technologique.

Tesla : Moteur de la hausse du NASDAQ

Tesla a surpris les investisseurs avec une forte augmentation de ses marges, alors que le coût de revient par véhicule a atteint un plancher historique. Les actions de Tesla ont bondi de 22 %, soutenues par l’annonce de modèles à coûts réduits et d’un plan de croissance annuel de 20 à 30 %. Ces résultats ont également stimulé d’autres valeurs du secteur des semi-conducteurs, notamment Nvidia (+0,65 %), Intel (+1,62 %), Micron (+1,65 %) et AMD (+0,35 %), tous en territoire positif.

Taux obligataires en baisse : Soulagement pour les investisseurs

Les taux du Trésor à 10 ans ont légèrement reculé à 4,21 %, offrant une respiration au marché, avec Art Hogan de B. Riley Wealth Management notant que cette détente stabilise la confiance des investisseurs. La baisse des demandes d’allocation chômage à 227 000, inférieure aux prévisions, soutient également cette dynamique, laissant présager un « atterrissage en douceur » pour l’économie américaine.

Les titres en bref

• Tesla (+22 %) : Hausse marquée à la suite des bénéfices supérieurs et à l’annonce de nouvelles initiatives de production.

• UPS (+5,28 %) : Progression notable par suite de résultats de redressement trimestriels.

• IBM (-6,17 %) : En baisse après des revenus en deçà des prévisions.

• Boeing (-1,18 %) : Chute due à une perte trimestrielle et des tensions syndicales persistantes.

• Ingram Micro (+11,82 %) : Entrée en bourse réussie avec une valorisation de 6 milliards de dollars.

• Newmont (-14,7 %) : Baisse à la suite de résultats ternis par une hausse des coûts d’exploitation.

• Honeywell (-5.10%): Repli après des résultats trimestriels mitigés, impactant l’indice Dow Jones.

• S&P/TSX Composite : -22,07 points à 24 551,55 – Impacté par les reculs dans les secteurs des métaux et des télécommunications.

• Dollar canadien : 72,23 cents US – Légère baisse par rapport à la veille.

• Pétrole brut : -0,58 $ à 70,19 $ US le baril – En recul sur fond de demande modérée.

• Or : +19,50 $ US à 2 748,90 $ US l’once – Hausse soutenue par l’aversion au risque des investisseurs.

Vendredi

• Dow Jones : En hausse de 0,4 %, l’indice Dow Jones se redresse partiellement après une chute de 140 points la veille, due principalement aux reculs d’IBM et Boeing. Cependant, la semaine s’annonce négative pour le Dow, qui pourrait rompre une série de six semaines consécutives de gains.

• S&P 500 : En progression de 0,5 %, l’indice a mis fin à trois jours de pertes, profitant du repli du rendement des obligations américaines à 10 ans à 4,18 % après avoir atteint un sommet de 4,25 % mercredi.

• NASDAQ : Le NASDAQ, majoritairement technologique, a gagné 0,6 %, profitant des résultats solides de Tesla cette semaine, bien que le titre soit en retrait aujourd’hui de 2 %.

Baisse des taux obligataires et appétit pour le risque

Le rendement des obligations du Trésor à 10 ans s’est détendu à 4,18 %, après avoir atteint un pic de 4,25 % en milieu de semaine, une dynamique qui a redonné de l’élan aux indices NASDAQ et S&P 500. Megan Horneman, directrice des investissements chez Verdence, a noté que la détente des taux a renforcé l’optimisme des investisseurs, ces indices étant particulièrement sensibles aux variations des rendements obligataires.

Tesla : Une semaine marquée par la volatilité

Après une hausse de plus de 20 % par suite de solides résultats trimestriels et des prévisions ambitieuses pour la croissance des ventes, l’action Tesla reculait légèrement de 2 % aujourd’hui. Ce repli intervient malgré l’enthousiasme des investisseurs pour les prévisions du PDG Elon Musk, qui anticipe une croissance de 20 à 30 % pour l’année prochaine. Tesla reste un point de focalisation, la semaine prochaine devant voir les résultats des autres « Magnificent Seven » du secteur technologique, notamment Alphabet, Meta, Microsoft, Apple et Amazon.

Les titres en bref

• Tesla (TSLA) : -2 % – Légère correction après la flambée de 20 % cette semaine, le marché digérant ses prévisions de croissance optimistes.

• Colgate-Palmolive (CL) : +3 % – Hausse après des résultats trimestriels bien accueillis par le marché.

• Capri Holdings (CPRI) : -8 % – Forte chute après qu’un juge a bloqué son projet de fusion avec Tapestry.

Conclusion de la semaine

La semaine boursière a été marquée par la volatilité, en grande partie influencée par les taux obligataires et les résultats des entreprises. Après une hausse marquée du rendement des bons du Trésor à 10 ans en milieu de semaine, atteignant 4,25 %, Wall Street a bénéficié d’un léger repli des taux à 4,18 % vendredi, offrant un souffle de soulagement aux investisseurs. Ce recul a permis aux indices majeurs, dont le Dow Jones et le NASDAQ, de terminer la semaine sur une note positive, soutenus par de solides résultats trimestriels de plusieurs entreprises, y compris Tesla, Nvidia et Capitol One, qui ont tous surpassé les attentes.

Les géants technologiques ont particulièrement bien performé malgré les pressions des taux, ce qui a contribué à la stabilité du NASDAQ. La Fed a récemment abaissé ses taux directeurs et devrait continuer ce mouvement de façon mesurée, bien que l’incertitude persiste quant à d’autres réductions d’ici la fin de l’année. De plus, l’approche des élections présidentielles américaines ajoute une dimension politique aux perspectives économiques, avec des conséquences potentielles sur les taux d’intérêt et les politiques fiscales.

Dans l’ensemble, bien que les inquiétudes liées aux taux et aux élections soient omniprésentes, les performances positives de plusieurs secteurs, notamment la technologie et la finance, ont permis aux marchés de résister aux pressions. Cette résilience des indices boursiers, combinée à la détente des taux en fin de semaine, laisse espérer une stabilité relative dans les semaines à venir.